Coaching ou syndrome de l'imposteur ? Comment trouver sa juste place avec authenticité
- Laetitia Iglesias
- 27 mars
- 3 min de lecture

Quand le doute s’invite dans la posture du coach...
Le coaching est un métier d'accompagnement puissant, mais exigeant. Et paradoxalement, même les coachs peuvent être hantés par le doute. Tu ressens parfois que tu n'es pas assez "légitime" ? Que tu n'as pas encore à "la hauteur" pour accompagner les autres ? Tu n'es pas seul(e). Le syndrome de l'imposteur touche de nombreux coachs, même expérimentés.
Alors comment distinguer un vrai questionnement de posture d'une peur saboteuse ? Et surtout : comment retrouver ton ancrage, ta sérénité et ta juste place de façon authentique ?
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur chez les coachs ?
Le syndrome de l’imposteur, c’est cette voix intérieure qui te murmure que tu ne mérites pas ta place, que tu n’es pas assez formé, ou que tu bluffes. Il prend souvent racine dans :
Une auto-exigence excessive
Une comparaison constante avec d'autres coachs
La peur de ne pas "réussir" comme les autres
Une identité professionnelle floue
Et chez les coachs, cela peut se traduire par une difficulté à se vendre, à fixer ses tarifs, ou même à se sentir légitime pour accompagner.
Les signes qu’il ne s’agit pas de ton intuition mais de ton imposteur
Comment savoir si ce que tu ressens est une véritable intuition ou un discours saboteur ? Voici quelques indices :
L'intuition est calme, posée et alignée. Le syndrome de l'imposteur est bruyant, urgent, et culpabilisant.
L'intuition t'invite à ajuster. Le syndrome de l'imposteur t'incite à reculer ou te cacher.
L'intuition te relie à ta vérité. Le syndrome de l'imposteur te déconnecte de ta valeur.
Pourquoi ce syndrome touche (surtout) les coachs alignés et conscients
Les coachs qui ont fait un vrai travail sur eux, qui sont connectés à leur cœur et à leur alignement, sont souvent plus sensibles à l’écart entre l’idéal et le réel. Ils sont aussi plus lucides sur leurs zones d’ombre, et donc plus sujets à l’auto-doute.
C’est une conséquence de la conscience : tu vois plus clairement tes doutes. Mais cette sensibilité est aussi une force si tu l’accueilles pleinement.

Revenir à son alignement : l’antidote le plus puissant
Ce n’est pas la performance qui soigne l’imposteur, mais l’alignement. Voici quelques pistes puissantes :
1. Redéfinir ta légitimité
Elle ne repose pas sur tes diplômes ni sur ton chiffre d’affaires. Elle repose sur ton intégrité, ton expérience humaine et ton engagement sincère à accompagner.
2. Cultiver la présence à soi
La pratique quotidienne d’ancrage (respiration, méditation, journaling) permet de revenir au centre et de se libérer du mental comparateur.
3. Se faire accompagner
Un coach a aussi besoin d’être coaché. Le regard extérieur bienveillant peut faire tomber des croyances profondes et restaurer la confiance.
Trouver sa juste place avec authenticité
Ta place ne se prouve pas, elle se reconnaît. Tu n’as pas à "devenir" coach, tu as juste à te souvenir de qui tu es quand tu accompagnes depuis ton cœur.
L’authenticité, ce n’est pas tout dire ni se montrer fragile, c’est oser être vrai, stable, et ouvert à la relation. C’est cela qui inspire la confiance.
De l’imposture à la posture
Tu es assez. Tu es prêt(e). Tu es à ta place. Et chaque doute peut devenir un portail vers plus de vérité, plus de puissance, plus de présence.
Ose incarner ta posture avec amour et courage. C'est ainsi que tu deviendras un repère solide pour les autres coachs.
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